Lors du Paris Fintech Forum, le grand événement parisien du début d’année dédié aux fintechs, j’ai eu l’occasion de modérer une table ronde autour du lancement du WealthCockpit. Cette initiative collective est une première à ma connaissance dans le monde des insurtechs. Elle porte en germe une grande promesse à laquelle je crois beaucoup: le tout est plus que la somme des parties. La publication du Communiqué de presse correspondant est l’occasion de revenir plus en détail sur la démarche.
La démarche autour du lancement du WealthCockpit
Le postulat est simple et je le partage entièrement: les startups aujourd’hui ne répondent qu’à une petite partie d’un besoin client ou d’un process métier. Plutôt que de gaspiller du temps, de l’énergie et de l’argent séparément, les startups auraient tout intérêt à unir leurs efforts pour mutualiser les forces.

C’est ce que font donc 5 insurtechs française:
- Incube, par la voix de Valérie Dray,
- Monuma, avec Emmanuel Moyrand,
- BudgetInsight, avec Clément Coeurdeuil,
- Deecision, avec Yannick Grelot
- PrimeRadiant, avec Eric Mookherjee
L’objectif pour elles est donc de répondre à l’intégralité du parcours client dans la gestion de patrimoine (depuis le KYC ou plutôt Know Your Prospect, jusqu’à la gestion des fonds, en passant par l’allocation d’investissements et la gestion des données), le tout en se répartissant la tâche.
La démarche est soutenue par le Pole Finance Innovation et sa directrice générale Joëlle Durieux était présente pour appuyer le projet lors du lancement du WealthCOckpit au Paris Fintech Forum 2019.

Le contenu
18 building blocks ont été identifiés pour le parcours client et chaque startup a indiqué lesquels elle pouvait traiter et accompagner. Par la suite, il s’agit:
- d’identifier les éventuels manques et aller chercher des partenaires complémentaires
- de régler de possibles recouvrements entre les startups
- de s’assurer de la capacité à connecter le tout par des API

Quelles perspectives?
L’enjeu désormais est de pouvoir proposer une offre véritablement commune: services, technologies, structure juridique ou contractuelle, etc.
Toutefois, cet exercice montre bien que les startups ont désormais suffisamment de clés en mains pour avancer plus loin dans la structuration de leurs offres de services et de solutions.
On peut alors imaginer des nexts steps potentiels, non évoqués par la “tribu” pour l’instant. Il pourrait s’agir, au-delà de fournir un outil, d’aller jusqu’à outsourcer des processus entiers ou faire de la gestion pour compte..
Pour aller plus loin
Si certains sont intéressés pour structurer ce genre de démarches pour
l’IARD ou la santé, je commence à me pencher sur la question 😉
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